- amiète
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⇒AMIÈTE, AMIETTE, subst. fém.Vx. ,,Petite amie.`` (Ac. Compl. 1842) :• 1. Elle éprouvait une aversion naturelle pour les femmes amoureuses et pour celles que les gens d'armes nommaient leurs « amiètes » ou leurs mies ...A. FRANCE, Les Contes de Jacques Tournebroche, 1908, p. 62.• 2. Des filles, en grand nombre (...) suivaient l'armée; chacun avait la sienne; on les nommait les amiètes.A. FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, p. 83.Étymol. ET HIST. — Fin XIIe s. « petite amie, amie, en part. dans le sens d'amante » (G. DE VIES MAISONS, Rom. et Past., Bartsch II, 6, 25-28 : Cabrote, ne soiez fole, ne vous iriez, mais devenez m'amiete, si me baisiez); bien attesté au XVIe s. ds HUG.; repris dans Ac. Compl. 1842 où il est qualifié de v. lang.; 1908 « id. » (supra, ex. 2 — [cont. hist.]).Dér. de ami; suff. -ette, autrefois -ete (cf. NYROP t. 3 1936 § 223 1° qui signale : ,,on n'emploie plus amiette``).ÉTYM. Fin XIIe; de ami, et -ette.❖♦ Vx ou hist. Petite amie. — Spécialement :0 Des filles, en grand nombre (…) suivaient l'armée; chacun avait la sienne; on les nommait les amiètes.France, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, p. 83, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.